Kitakinan… parce que la ville est aussi autochtone
Frédérique Cornelier
Attirés par le mode de vie urbain, de plus en plus d’autochtones québécois décident de quitter la réserve pour la ville. Tous groupes confondus, on estime qu’au moins 80 000 autochtones résident de manière temporaire ou permanente dans les villes et villages du Québec. En Abitibi-Témiscamingue, c’est surtout à Val-d’Or qu’ils choisissent de s’installer modifiant ainsi le visage de cette ville. Ce livre se démarque des études avec les autochtones urbains en se penchant sur leur quotidien dans la ville et sur la perception qu’en ont les non- autochtones.
Comment se manifestent les rapports sociaux et spatiaux des habitants autochtones et allochtones dans cet environnement? Comment les autochtones expérimentent-ils la ville? Où vont-ils et avec qui? Comment réagissent les allochtones face à cette nouvelle présence? Les résultats démontrent qu’une communauté autochtone caractérisée par sa structure sociale, son identité collective et l’apparition d’une classe élite, est bien présente à Val-d’Or. Les autochtones constituent, au même titre que les autres populations urbaines, des acteurs sociaux citadins qui façonnent de plus en plus le paysage des villes canadiennes et ils comptent bien y rester.
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