Le blogue de la Maison Dumulon
Blogue
Chassé-croisé franco-anicinabe autour d’un claim mythique
Le récit de la découverte du premier gisement d’or dans le nord-ouest du Québec a depuis longtemps été intégré à l’histoire minière de la province. On y présente généralement les découvreurs, deux Français d’abord établis à Ville-Marie au Témiscamingue, comme des pionniers aventureux pavant la voie aux futures découvertes minéralogiques des décennies qui suivront.
Évocation de la Résistance du Nord-Ouest sur le chemin de fer abitibien
Parmi les anecdotes historiques qui restent à être documentées davantage pour en vérifier l’authenticité, figure la présence étonnante de plusieurs personnages intimement reliés à la Résistance du Nord-Ouest de 1884-1885 sur les chantiers du chemin de fer National Transcontinental, qui allait traverser l’Abitibi dans les années 1910.
La poterie autochtone de l’Abitibi-Témiscamingue vue d’un nouvel angle
L’étude des objets et de leurs modes de fabrication offre des informations sur les personnes qui les ont produits. La fabrication de la poterie par exemple, nécessite une fine maîtrise des matériaux et de leur transformation. Derrière la confection d’un vase se trouve une recette passée de générations en générations dans laquelle les gestes sont enseignés; de la collecte de l’argile jusqu’à sa cuisson, en passant par sa décoration.
Un texte de Guyane Beaulieu, archéologue.
Rapide de l’Esturgeon
L’annonce de l’ouverture prochaine d’une importante mine de cuivre au lac Osisko, au début des années 1920 a entraîné la mise en place rapide d’infrastructures de transport pour acheminer travailleurs et marchandises dans cette région isolée d’Abitibi ?
D’une importance majeure pour le trafic par voie d’eau, le poste-relais des Rapides de l’Esturgeon témoigne de cette ruée vers le cuivre ?
Une nouvelle capsule historique à visionner dès maintenant ?
Le poste de traite de Pano au lac Abitibi
Sur les berges de la rivière Duparquet, au mitan du XVIIIe siècle, se trouvait un poste de traite français d’une importance significative dans la région. Surnommé Pano, en raison du nom de l’un de ses gérants, ce site demeure l’un des plus intéressants pour l’archéologie historique en Abitibi-Témiscamingue.
Un texte collaboratif entre Chloe Lee-Hone et la Corporation de La maison Dumulon
L’île de Bert
La ruée vers le cuivre qu’a connu la région de Rouyn-Noranda au début du 20e siècle a poussé beaucoup de gens à venir tenter leur chance dans ce coin de pays. La nouvelle capsule est maintenant disponible!
Les sentiers de portage autour du lac Osisko
L’avenue du Portage, à Rouyn-Noranda, évoque les balbutiements de la ville, à une époque où les déplacements en direction du lac Osisko devaient se faire surtout par voie d’eau. Le portage qui se trouvait sous le bitume actuel ne fut toutefois pas le seul à relier le plan d’eau aux différentes routes de canot disponibles dans les alentours. Nous vous invitons dans ce billet de blogue à faire un tour des sentiers de portage du lac Osisko.
Histoire de la traite des fourrures
La traite des fourrures entre Autochtones et Européens est une donnée historique bien connue, son existence ancienne en Abitibi-Témiscamingue remonte au 17e siècle, à l’époque de la Nouvelle-France.
En revanche, la présence d’un poste de traite situé sur le territoire de la MRC de Rouyn-Noranda, entré en opération aussi tardivement qu’au début des années 1900, a de quoi surprendre.
À l’occasion d’une collaboration avec Bibliothèque et Archives Nationales du Québec, la Corporation de La maison Dumulon vous invite à vous plonger dans ce passé oublié.
Les rapides de l’Esturgeon : un établissement « relais » sur la rivière des Outaouais
C’est en 1923 qu’une véritable ligne de transport commercial fut mise sur pied par la Compagnie de navigation de Ville-Marie. Cette dernière employait un bateau à vapeur à partir du Riordon Depot, sur la Baie Gillies au lac des Quinze, jusqu’aux rapides de l’Esturgeon, où de plus petits bateaux prenaient le relais, de l’autre côté du portage.
Histoire de l’immigration
Le caractère multiethnique de l’aventure minière abitibienne a marqué le paysage de Rouyn-Noranda. En 1931, la population de Rouyn est estimée être la plus diversifiée dans toute la province après celle de Montréal. Capitale nordique cosmopolite, Rouyn demeura longtemps un lieu exceptionnel de rencontres culturelles, mais aussi religieuses.